FM exhorte les pays, dont la Corée du Sud, à lever rapidement les mesures discriminatoires à l'encontre des voyageurs en provenance de Chine

Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Photo : fmprc.gov.cn

La Chine s’est fermement opposée à la politisation de la prévention et du contrôle de l’épidémie de COVID-19, a réitéré lundi le ministère chinois des Affaires étrangères, exhortant les différents pays à lever leurs mesures discriminatoires contre les arrivées en Chine.

La Corée du Sud a déclaré qu’elle continuerait de restreindre l’entrée des voyageurs à court terme en provenance de Chine jusqu’à la fin février en raison des soi-disant inquiétudes selon lesquelles la propagation du COVID-19 en Corée du Sud pourrait s’aggraver après les vacances du Nouvel An chinois, ont rapporté les médias. Vendredi.

En réponse, Mao Ning, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un point de presse de routine lundi qu’en janvier, certains pays avaient annoncé des mesures épidémiques temporaires pour les voyageurs en provenance de Chine. La Chine a pris des mesures pertinentes fondées sur le principe de réciprocité selon différentes circonstances.

Mao a déclaré que la prolongation par la Corée du Sud de sa décision de cesser de délivrer des visas de courte durée dans ses consulats en Chine n’était pas propice aux échanges de personnel et à la coopération entre les deux pays. Nous espérons que la Corée du Sud mettra fin à ces mesures déraisonnables dès que possible, a-t-elle dit, notant que la Chine est prête à prendre des mesures correspondantes pour faciliter les échanges de personnel entre les deux pays sur cette base.

Photo: Li Hao/GT

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La France a également prolongé les tests COVID-19 obligatoires pour les voyageurs en provenance de Chine jusqu’au 15 février, a rapporté Reuters samedi, citant un décret gouvernemental.

Mao a déclaré lundi que la Chine avait souligné à de nombreuses reprises qu’elle s’opposait à toute mesure discriminatoire contre les voyageurs en provenance de Chine qui ne tiendrait pas compte des faits scientifiques, et exhortait les pays concernés à supprimer ces mesures déraisonnables dès que possible.

Le Japon a été l’un des premiers pays à imposer des restrictions d’entrée similaires après que la Chine a déclassé sa réponse au COVID-19 le 8 janvier, mais il a rapidement changé sa politique après que son tourisme intérieur et les industries connexes ont durement souffert en raison de sa mauvaise décision d’imposer des restrictions aux voyageurs de Chine.

« Alors que l’ambassade du Japon en Chine a recommencé à délivrer des visas pour les ressortissants chinois, les agences d’immigration reprennent maintenant les demandes de visa pour les voyageurs japonais. La politique de transit sans visa de 72/144 heures sera rétablie », a également déclaré l’Administration nationale chinoise de l’immigration. Dimanche.

En réponse aux derniers développements positifs concernant les échanges entre la Chine et le Japon, Mao a souligné lundi que la Chine était prête à travailler avec d’autres parties pour créer plus de commodité pour les échanges normaux entre le personnel chinois et étranger. Elle a également noté que la Chine s’oppose fermement à la politisation de la prévention et du contrôle de l’épidémie.

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