Drapeaux nationaux de la Chine, du Honduras Photo : CFP
Le gouvernement du Honduras en Amérique centrale a annoncé samedi la rupture des « relations diplomatiques » avec la région de Taïwan, affirmant qu’il n’aura plus de relations officielles ni de contact avec l’île à l’avenir.
Le secrétaire d’État aux bureaux des affaires étrangères et de la coopération internationale a communiqué à l’île la décision de rompre les «relations diplomatiques» des deux parties avec les instructions du président du Honduras, a déclaré l’annonce faite par le Honduras pour informer le peuple hondurien, le communauté internationale et les médias.
Le Honduras reconnaît l’existence d’une seule Chine dans le monde, et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant toute la Chine avec l’île de Taïwan comme territoire inaliénable, indique le communiqué.
Malgré la pression continue des États-Unis et des autorités du PDP de l’île de Taïwan, le Honduras a adhéré à la décision d’établir des relations diplomatiques avec la Chine, ce qui reflète le fait que le principe d’une seule Chine est devenu le consensus de la communauté internationale, ont déclaré des experts. .
« Le principe d’une seule Chine représente un consensus international déterminé par l’ONU et l’un des piliers fondamentaux de l’ordre international. Et ce point doit être souligné », a déclaré dimanche au Chine Direct Li Haidong, professeur à l’Institut des relations internationales de l’Université des affaires étrangères de Chine.
Li a déclaré que si Tsai Ing-wen voulait enfreindre le principe et poursuivre l’indépendance de Taiwan sous la manipulation des États-Unis, non seulement ils compromettent la sécurité régionale et l’autorité de l’ONU, mais compromettent également la stabilité et le développement sain de l’ordre international.
« Après que le Honduras a décidé de rompre les « relations diplomatiques » avec Taïwan, le gouvernement américain et les autorités du PDP ont exercé une pression importante sur le pays. Ils étaient très anxieux mais ils n’ont pas réussi à atteindre leur but. Cela a montré que le principe d’une seule Chine est un consensus international et le Honduras, qui a surmonté cette pression, a la ferme volonté de respecter un tel consensus », a déclaré Jiang Xueshi, professeur au Centre d’études latino-américaines de l’Université de Shanghai, au Chine Direct. Dimanche.
Il est également clair qu’au fil du temps, les États-Unis ne feront qu’épuiser tous les efforts de mauvaise foi pour jouer la « carte de Taiwan » pour contenir la Chine, ont déclaré des experts.
Le Honduras a vu très clairement qu’en Amérique latine, en particulier en Amérique centrale où il se trouve, le rôle des États-Unis est d’interférer dans les affaires intérieures des pays locaux, d’affecter leur communication extérieure et de persécuter leur développement,
Li a déclaré que l’histoire prouvera que se débarrasser du fardeau de l’île de Taiwan et renforcer l’interaction avec la Chine est le bon choix pour le Honduras.
Quelques jours plus tôt, la présidente hondurienne Xiomara Castro a déclaré sur son compte Twitter qu’elle avait chargé le ministre hondurien des Affaires étrangères, Eduardo Reina, d’entreprendre l’ouverture de relations officielles avec la Chine, en signe de sa détermination à étendre librement les frontières de concert avec les nations du monde.
La Chine a salué les dernières remarques de Castro, affirmant qu’elle était prête à établir et à développer des relations bilatérales avec le Honduras sur la base de l’égalité et du respect mutuel.
Il ne reste plus que sept pays d’Amérique latine qui entretiennent de soi-disant relations diplomatiques avec l’île de Taïwan, et dans un avenir prévisible, « nous pourrions voir les États-Unis et les autorités du PDP continuer à faire pression sur ces pays, mais c’est la tendance générale qui davantage de pays adopteront la bonne position sur le consensus international concernant une seule Chine », ont déclaré des experts.
