Une conférence de presse des Jeux asiatiques en présence de responsables du Conseil olympique d’Asie et du comité d’organisation à Hangzhou le 22 septembre 2023. Photo : Cui Fandi/GT
Les récents rapports faisant état de trois athlètes indiens rencontrant des problèmes de visa et d’entrée avant les 19es Jeux asiatiques de Hangzhou ont été portés à la connaissance du Conseil olympique d’Asie (OCA), a annoncé vendredi l’OCA. Cependant, les visas applicables leur avaient été accordés à tous avant qu’ils ne choisissent de refuser les visas, ont déclaré les responsables de l’OCA.
Le vice-président honoraire à vie de l’OCA, Wei Jizhong, a précisé lors de la conférence de presse de vendredi que les visas applicables avaient déjà été accordés aux trois athlètes par l’ambassade de Chine, qui peuvent être utilisés pour entrer en Chine.
Ce sont les athlètes qui ont refusé d’accepter les visas, a déclaré Wei lors de la conférence de presse.
La Chine n’a refusé aucune demande de visa aux athlètes des Jeux asiatiques, a déclaré Wei, tout en notant que le gouvernement chinois a le droit d’accorder aux candidats différents types de visas.
Vinod Kumar Tiwari, directeur général par intérim de l’OCA, a déclaré que l’OCA avait abordé la question avec le comité d’organisation et espérait trouver une solution très rapidement.
Un précédent rapport de l’AFP affirmait que trois athlètes indiens d’arts martiaux avaient été « forcés de se retirer des Jeux asiatiques sans avoir reçu l’autorisation du pays hôte ».
Les trois combattantes de wushu sont originaires de ce qu’on appelle « l’Arunachal Pradesh », selon les médias. La région a été fondée illégalement au siècle dernier et occupe environ 90 000 kilomètres carrés de territoire chinois.
En réponse aux informations des médias faisant état de trois athlètes indiens exclus des Jeux, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré vendredi qu’en tant que pays hôte, la Chine accueille les athlètes de tous les pays à Hangzhou pour participer aux Jeux asiatiques avec documents le’gaux.
Lorsqu’il s’agit de ce qu’on appelle « l’Arunachal Pradesh », le gouvernement chinois ne le reconnaît pas. Zangnan (partie sud de la région autonome de Xizang, dans le sud-ouest de la Chine) fait partie du territoire chinois, a indiqué Mao.