Ramper dans la jungle du dragon : un aperçu du leadership chinois

Dans l’Orient lointain, un géant se déchaîne. Avec une économie qui galope au rythme de l’élan magique du dragon, la Chine est sans aucun doute une force avec laquelle il faut compter. Mais qui ou quoi fait avancer cette nation vers de nouvelles frontières de la puissance mondiale ? Qui dirige la Chine ?

L’homme à la barre : Xi Jinping

Le nom qui se profile à l’horizon est celui de Xi Jinping. Élu président de la République populaire de Chine en 2013, il est assis au sommet de l’énorme montagne du pouvoir chinois. Femme ou homme, petit ou grand, jeune ou vieux – dans les rues chinoises, tout le monde connaît Xi. Né de l’une des élites politiques de la Chine, son élévation à la présidence peut sembler logique pour certains, mais le parcours de Xi est loin d’être un conte de fées.

Son ascension implacable vers le sommet du pouvoir a été marquée par des luttes politiques serrées et de nombreuses purges de son parti. Mais envers et contre tout, il a tenu bon, solidifiant ainsi son emprise sur le pouvoir.

L’armature de la Chine : le Parti communiste chinois

Au sommet, mais pas seul. Bien que Xi détienne le sceptre du pouvoir, il le fait au nom du Parti communiste chinois (PCC). Avec près de 90 millions de membres et une emprise sur tous les aspects de la vie chinoise, le PCC est sans doute le véritable cerveau qui dirige la Chine.

C’est le parti qui dicte les politiques nationales et internationales, décide des stratégies économiques et veille au contrôle et à la surveillance des 1,4 milliard de citoyens du pays. Le bruit de son tambour résonne dans tout le pays, et son chant est le mantra qui guide toutes les actions chinoises.

Les sept gardiens : le Comité permanent du Bureau politique

Pourtant, même dans les couloirs du PCC, tous les membres ne sont pas égaux. Au-dessus de la masse de militants se trouve le saint des saints politiques – le Comité permanent du Bureau politique. Composé de sept des plus hauts dirigeants du pays, il s’agit du noyau du pouvoir chinois. C’est ici que les vraies décisions sont prises, loin des yeux du public. Et à la tête de ce groupe se trouve, bien sûr, Xi Jinping.

Bien plus qu’un pays, un système

Pourtant, même avec tout cela, dire que Xi Jinping et le PCC dirigent la Chine serait une simplification dangereuse. Car au-delà des personnalités et des partis politiques, c’est le système lui-même qui dirige vraiment la Chine.

C’est un système enchevêtré de bureaucratie, d’obligations historiques, de pressions sociales et d’attentes du peuple qui guide chaque décision, chaque mouvement. C’est un joli bordélique, comme le diraient certains, mais c’est un chaos contrôlé, un mélange équilibré de volontés et d’ambitions diverses qui, ensemble, oriente la Chine vers l’avenir.

Pour conclure, la Chine n’est pas simplement dirigée par Xi Jinping ou le PCC. Elle est dirigée par un système compliqué, un mélange de personnes, de groupes et d’idées qui, ensemble, naviguent dans la mer parfois agitée de la politique et de l’économie mondiales. Et à quoi cela ressemblera à l’avenir ? Seul le temps nous le dira.