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Une maternité à Guangzhou, dans la province du Guangdong (sud de la Chine), est soupçonnée de fournir des services médicaux illégaux et une enquête plus approfondie est en cours, a déclaré jeudi la Commission municipale de la santé de Guangzhou après que des médias infiltrés aient affirmé que les maternités étaient impliquées dans de fausses publicités et des pratiques de maternité de substitution.
La commission de la santé a organisé des équipes de travail dans la nuit pour mener une enquête suite aux rapports de mardi soir.
Après une enquête préliminaire, le centre de maternité Jianglan March dans le district de Liwan à Guangzhou – qui a été mentionné dans les médias sous couverture – est soupçonné d’utiliser du matériel médical pour fournir des services de diagnostic et de traitement sans avoir une licence appropriée, selon la commission de la santé. Une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer si elle a fourni des services de maternité de substitution.
Pour les deux autres maternités concernées, aucune activité médicale illégale n’a été constatée après des inspections sur place, a indiqué la commission de la santé.
La commission procédera à une inspection spéciale des institutions de services de maternité de la ville et exhortera les centres concernés à remédier à tout problème. Toute institution de services de maternité reconnue coupable d’avoir enfreint les lois et règlements sera sévèrement punie.
Les médias ont rapporté que lorsqu’un journaliste s’est rendu au centre de maternité sous couverture, une infirmière a révélé que le centre offrait une maternité de substitution et qu’une paire de jumeaux au centre était née de cette façon.
L’histoire a suscité des discussions animées sur la plate-forme chinoise de médias sociaux Weibo et a été vue plus de 210 millions de fois au moment de la presse, de nombreux internautes appelant à une répression ferme des activités illégales présumées.
