Davantage de villes optimisent les mesures COVID, établissant un nouvel équilibre entre le contrôle de l'épidémie et les moyens de subsistance sociaux

Un travailleur médical injecte le vaccin COVID-19 à une personne âgée dans le district de Dongcheng à Pékin, capitale de la Chine, le 18 avril 2022. Photo : Xinhua

La Chine est susceptible de déployer une deuxième injection de rappel, ou la quatrième injection, pour les groupes à haut risque, y compris les personnes âgées de 60 ans et plus et celles souffrant d’une maladie sous-jacente grave ou d’hypoimmunité, a appris le Chine Direct d’une source proche du contrôle des maladies en Chine et système de prévention.

Le système chinois de contrôle et de prévention des maladies organise une formation vidéo pour son personnel fournissant des conseils sur la question, selon la source.

Au total, neuf combinaisons d’inoculation ont été approuvées en Chine. Les personnes appartenant aux groupes susmentionnés peuvent demander un quatrième vaccin après au moins six mois de leur troisième vaccin, a indiqué la source.

Les personnes qui avaient accepté trois vaccins inactivés peuvent demander l’un des huit autres vaccins qui avaient été approuvés pour une utilisation d’urgence en tant que quatrième injection. Les huit vaccins comprennent le vaccin recombinant inhalé (Adenovirus Type 5 Vector) développé par CanSinoBIO, le vaccin par pulvérisation nasale développé par Beijing Wantai Biological Pharmacy et un vaccin protéique bivalent développé par SinoCellTech, selon la source.

Ceux qui avaient accepté deux vaccins CanSinoBIO sont également éligibles pour le vaccin recombinant inhalé de la société comme deuxième injection de rappel, a indiqué la source.

Les vaccins basés sur le mécanisme immunologique muqueux seraient de meilleurs choix car ils se sont avérés plus sûrs et plus efficaces selon des études, a noté la source.

Des efforts intensifs de recherche et développement pour les vaccins contre le COVID-19 en Chine ont fourni aux résidents du pays des vaccins en constante amélioration, mais, en même temps, cela entraîne également des difficultés dans le calcul des données de vaccination en fonction de différentes combinaisons, a indiqué la source.

Cette décision intervient alors que la Chine continue d’encourager les groupes à haut risque, en particulier les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies sous-jacentes, à accepter les vaccinations au milieu de la propagation de variantes hautement contagieuses d’Omicron comme BF.7 et BA.5 dans certaines villes.

Selon le matériel de formation fourni par la source, en date de dimanche, 85,7% des Chinois âgés de 60 ans et plus avaient accepté des rappels, le taux était de 91,4% chez les 60-79 ans et de 73,9% chez les 80 ans et plus.

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