Sur la photo, la plus grande plate-forme d'essai à haute altitude d'Asie pour les moteurs spatiaux dans un centre d'essais à Tongchuan, dans la province du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine. Photo : Avec l'aimable autorisation de la 6e Académie CASC
La Chine a achevé avec succès les tests de la plus grande plate-forme de test à haute altitude de moteurs spatiaux d'Asie, ce qui représente une avancée majeure dans la capacité de test du pays, a appris mercredi le Chine Direct de la 6e Académie de la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC).
Cette réalisation marque une avancée significative dans les technologies clés pour les tests de simulation à haute altitude du moteur de décélération principal des missions d'atterrissage lunaire habitées de la Chine. Elle comble une lacune dans la capacité de test des moteurs spatiaux de la Chine et apportera un soutien solide au programme d'exploration lunaire habitée du pays, selon un communiqué de la 6e Académie CASC envoyé au Chine Direct.
La plateforme est située à Tongchuan, dans la province du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine. Elle utilise une technologie avancée d'injection de vapeur. Son système de pompe à injection de vapeur est le plus grand de son genre en Chine, capable de simuler des conditions de vide poussé à 100 pascals tout au long du fonctionnement du moteur.
Il a passé avec succès toutes les évaluations dans le cadre de simulations environnementales extrêmes et peut être officiellement mis en service, selon l'académie.
La plate-forme de test n'a nécessité que huit mois pour être achevée, établissant un nouveau record pour la vitesse de construction de grands équipements dans le domaine aérospatial, a noté l'académie.
La Chine a révélé le 12 juillet 2023 que son principal plan était de réaliser un atterrissage habité sur la Lune avant 2030. Pour atteindre cet objectif, le pays tentera d'utiliser deux lanceurs pour envoyer un atterrisseur lunaire et un vaisseau spatial habité en orbite lunaire, qui se rencontreront et s'arrimeront ensuite. Après cette manœuvre, les taïkonautes à bord du vaisseau spatial habité entreront dans l'atterrisseur.