Les villes chinoises resserrent les mesures anti-épidémiques pendant les vacances alors qu'une nouvelle sous-variante déclenche des résurgences régionales

Un résident subit jeudi un test d’acide nucléique dans une communauté résidentielle de Hohhot. Photo: VCG

Les villes chinoises ont renforcé les mesures anti-épidémiques, notamment en renforçant le contrôle de la température et de la santé dans les stations de transport, ainsi que la prise de rendez-vous avant d’entrer dans les attractions touristiques pour éviter un flux de personnel important pendant les vacances de la fête nationale, afin d’assurer des vacances en toute sécurité, à la suite de la flambée- ups déclenchés par la nouvelle sous-variante Omicron BF.7.

Plusieurs villes, dont Shanghai, Chongqing (sud-ouest de la Chine), Nanjing (est de la Chine) et Urumqi dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest), ont imposé des exigences aux résidents qui vont retourner dans les villes ou retourner au travail après les vacances de sept jours.

Le 28 septembre, Hohhot, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine), a détecté un cas local. Les autorités de Hohhot ont déclaré lors d’une conférence de presse le 1er octobre que cette série d’épidémies avait été causée par la sous-variante BF.7 d’Omicron après le séquençage du gène. C’est la première fois que la nouvelle sous-variante Omicron déclenche une série d’épidémies en Chine continentale, selon les médias.

Jeudi, la région autonome de Mongolie intérieure a signalé 381 cas locaux confirmés dont 346 à Hohhot et 1 554 porteurs asymptomatiques dont 1 525 à Hohhot, ont indiqué vendredi les autorités locales.

Plusieurs zones de Mongolie intérieure, dont la principale zone urbaine d’Ulanhot, mettront en œuvre une gestion statique de vendredi à dimanche et trois séries de tests d’acide nucléique de masse, pour freiner la propagation du virus.

En tant que sous-variante d’Omicron BA.5, BF.7 a amélioré l’évasion immunitaire par rapport à BA.5, ce qui signifie qu’il est toujours possible que des personnes soient infectées par BF.7 même si elles ont déjà été infectées ou ont pris COVID-19 vaccins, a déclaré vendredi Zhuang Shilihe, un expert médical basé à Guangzhou, au Chine Direct.

Les vaccins et les pilules antivirales orales utilisés pour traiter le COVID-19 sont toujours efficaces contre le BF.7, et les vaccins contre le COVID-19 sont efficaces pour prévenir les cas graves et les décès dus au COVID-19, a noté Zhuang. Il est suggéré aux résidents de maintenir de bonnes habitudes d’hygiène, notamment le port d’un masque facial et le lavage fréquent des mains.

Zhuang a également noté que les gens devraient être prudents face à la prochaine saison hivernale qui pourrait faire face à plus de pression pour freiner le COVID-19 ainsi que la grippe.

La partie continentale de la Chine a signalé jeudi 216 cas locaux confirmés de COVID-19 et 1.267 porteurs asymptomatiques, dont 661 en Mongolie intérieure, 96 dans la région du Xinjiang et 56 dans la province du Hubei (centre de la Chine), a annoncé vendredi la Commission nationale de la santé.

Du 1er au 5 octobre, Shanghai à elle seule a signalé 26 cas positifs au COVID-19, qui sont revenus d’autres régions ou étaient des contacts de patients confirmés. Les variantes dominantes étaient Omicron BA.5 et BA.2.76, qui ont une vitesse de transmission plus rapide et une caractéristique plus latente, a déclaré Wu Qianyu, un haut responsable de la Commission de la santé de Shanghai, lors d’un point de presse jeudi.

Tous les membres du personnel des autres régions doivent passer des tests d’acide nucléique après leur arrivée à Shanghai dans les 24 heures et une surveillance de leur santé pendant sept jours est requise, selon les autorités de Shanghai.

Shanghai a signalé vendredi trois nouveaux cas confirmés dans les communautés, ont indiqué les autorités sanitaires.

La province chinoise du Shaanxi (nord-ouest) a signalé jeudi 50 nouveaux cas, dont 40 provenant des autres régions.

Un bus a suspendu ses services pour avoir enfreint la réglementation le 5 octobre et a laissé 40 passagers, qui avaient tous des antécédents de voyage dans des régions à risque de COVID-19, dans une zone de service d’autoroute à Xianyang, Shaanxi. Les autorités locales ont déclaré que 19 d’entre eux étaient infectés par le COVID-19.

Les attractions touristiques ont déployé des efforts pour renforcer les mesures de prévention du COVID-19 afin d’assurer la sécurité des touristes ainsi que pour créer de bonnes images en faisant de leur mieux.

L’attraction touristique bien connue de la vieille ville de Fenghuang, dans la province du Hunan (centre de la Chine), s’est excusée vendredi et a déclaré qu’elle offrirait une entrée gratuite pendant un an à toutes les attractions touristiques de niveau A du comté en 2023 aux touristes bloqués en raison de l’épidémie.

Le comté de Fenghuang a annoncé jeudi qu’il procéderait à une gestion statique temporaire après avoir signalé quatre cas confirmés et un prélèvement positif dans un tube mixte lors d’un test d’acide nucléique de masse.

Toujours à Zhangjiajie, dans le Hunan, une autre attraction touristique, certaines parties ont procédé à une gestion statique temporaire depuis jeudi.

Haikou, la province de Hainan (sud de la Chine), a également annoncé jeudi qu’elle procédait à une gestion statique temporaire de 7h00 jeudi à 22h00 vendredi. La ville a signalé sept cas depuis le 5 octobre, selon les autorités.

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