Les zones rurales chinoises sont invitées à moderniser les unités de soins intensifs et à ouvrir des cliniques de fièvre d'ici décembre au milieu des vagues d'Omicron

Photo USI : Xinhua

Le principal groupe chinois de contrôle de l’épidémie de COVID a publié une annonce de travail pour augmenter les fournitures médicales dans les zones rurales en exigeant des cliniques qualifiées dans les comtés et les villages d’ouvrir des cliniques de fièvre et de faire fonctionner ces cliniques 24 heures sur 24 d’ici la fin décembre dans le cadre des efforts du pays pour optimiser les services médicaux à plusieurs niveaux en prévision des vagues d’infection.

Les meilleurs hôpitaux de chaque province devraient aider ceux des zones rurales de la province à améliorer la capacité des zones rurales à faire face à l’augmentation des cas de COVID-19, selon l’annonce publiée dimanche par le Mécanisme conjoint de prévention et de contrôle du Conseil des Affaires d’Etat. Les mesures comprennent l’envoi de travailleurs médicaux dans les hôpitaux ruraux et la mise en place d’un réseau à distance pour aider les médecins dans les comtés et les villages.

L’annonce a également défini une série d’objectifs que les hôpitaux ruraux devraient atteindre d’ici la fin décembre, notamment l’accélération de la construction et de la modernisation des unités de soins intensifs pour garantir que le nombre d’unités de soins intensifs désignées pour les personnes infectées par des symptômes graves ne sera pas inférieur à 4% l’ensemble des lits ouverts.

Les zones rurales devraient disposer d’un médecin et de 2,5 à 3 infirmières par lit de soins intensifs, et ajouter 20 ou 30 % du nombre total de travailleurs médicaux comme ressources de secours. Il a également demandé à 90% des hôpitaux de villages et de cantons d’établir des cliniques de fièvre d’ici la fin mars 2023.

Les hôpitaux du pays s’efforcent de renforcer leur préparation à d’éventuelles vagues de sortie. À l’échelle nationale, l’épidémie culminera également dans un mois, et il faudra trois à six mois à la Chine pour surmonter cette vague d’épidémie, Zhang Wenhong, chef du département des maladies infectieuses à l’hôpital Huashan de Shanghai, qui est également directeur du National Center for Infectious Diseases, a été cité comme disant dans les médias.

Les zones rurales sont largement considérées comme des parties vulnérables car ces endroits manquent généralement de ressources médicales adéquates, luttant pour faire face à la résurgence des infections. En particulier, une transmission à grande échelle lors de la prochaine ruée vers les voyages de la Fête du Printemps en janvier est susceptible d’entraîner une flambée d’infections dans les zones rurales qui manquent de protection.

L’annonce a également demandé d’améliorer la formation du personnel médical, notamment en améliorant la coordination du personnel médical rural et en élargissant les équipes médicales, en envoyant des médecins professionnels et du personnel de gestion des infections tels que la médecine respiratoire, les infections et la médecine traditionnelle chinoise dans les centres de santé ruraux pour effectuer des visites ambulatoires et guidage tout en renforçant le guidage à distance.

Lors de la préparation du stock de médicaments, toutes les localités devraient augmenter les garanties d’approvisionnement pour s’assurer que les institutions médicales et sanitaires de base stockent de manière dynamique les médicaments traditionnels chinois, les antipyrétiques et les antitussifs et les réactifs de détection des antigènes à raison de 15 à 20 % des la population totale desservant, lisez l’annonce.

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