L'ambassade de Chine en France dénonce le faux rapport de Libération sur les " commissariats secrets "

Le média français Libération publie un article le 6 décembre 2022, affirmant que la Chine a établi des « postes de police secrets » à Aubervilliers et à Paris. Photo : Instantané de Libération

Les « commissariats de police secrets » présumés sont des centres de services à l’étranger qui n’ont aucun lien de subordination avec les institutions gouvernementales chinoises ou les pouvoirs administratifs et policiers, a déclaré l’ambassade de Chine en France, fustigeant le faux rapport de Libération sur les soi-disant commissariats de police chinois en France.

La Chine n’a jamais mené d’activité d’application par le biais des centres de services à l’étranger mis en place par des Chinois locaux pour aider les Chinois à renouveler leurs permis de conduire ou à remplir certains formulaires administratifs tels que les certificats de propriété et les enregistrements de mariage, a déclaré lundi l’ambassade de Chine dans un communiqué.

Cette déclaration faisait suite à un article trompeur publié par le média français Libération le 6 décembre, qui affirmait que la Chine avait établi des postes de police secrets à Aubervilliers et à Paris selon des sources d’une ONG anti-chinoise et que l’ambassade de Chine n’avait pas encore répondu à les revendications.

Si Libération accuse ces centres de services chinois d’être illégaux, veuillez préciser quelle loi française ils ont violée, a souligné l’ambassade, affirmant que même l’article lui-même devait admettre qu’il n’y a eu aucune réaction officielle du gouvernement français ni d’informations détaillées de le ministère français de l’Intérieur, qui a confirmé le battage médiatique totalement infondé.

L’ambassade a déclaré qu’il était ridicule que l’article de Libération associe les centres de services à l’étranger aux campagnes chinoises « Sky Net » et « Fox Hunt » qui visaient à traquer les fonctionnaires corrompus fuyant à l’étranger, ainsi qu’à la coopération de la police chinoise avec l’Organisation internationale de police criminelle pour casser sur les fraudes télécoms transfrontalières ciblant les résidents chinois.

L’ambassade a réitéré que les activités du centre de services à l’étranger sont légales et légitimes, affirmant que certains de ces centres ont dû fermer sous la pression des détracteurs anti-chinois.

Les gouvernements des pays concernés devraient agir conformément à la loi et aux preuves fondées au lieu de faire confiance aux rumeurs de certaines organisations et individus anti-chinois pour permettre le harcèlement et l’intimidation des Chinois d’outre-mer, a déclaré l’ambassade.

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