Monkeypox ne provoquera pas d’infection de masse en Chine, a déclaré lundi Wu Zunyou, épidémiologiste en chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, sur le réseau social chinois de type Twitter Sina Weibo.
Wu a déclaré que, limité par son mode de transmission, le monkeypox n’aura pas l’épidémie à grande échelle dans le pays comme le COVID-19 l’a fait, mais il est très probable qu’il frappe d’abord les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes lorsqu’il arrive et se propage ensuite à d’autres groupes.
Le monkeypox n’est pas une maladie sexuellement transmissible, mais 95% des cas de monkeypox signalés aux États-Unis et en Europe ont été transmis par l’activité sexuelle avec le risque d’infection le plus élevé chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, a souligné Wu.
Étant donné que tous les humains, quel que soit leur âge ou leur sexe, peuvent être infectés par le monkeypox, Wu a suggéré au public d’éviter tout contact direct avec des animaux ou des personnes infectées par le virus, affirmant que la durée de l’immunité protectrice produite par une infection par le monkeypox reste incertaine.
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré samedi la variole du singe une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), le niveau d’alerte le plus élevé de l’organisation, ce qui déclenchera une coordination et une collaboration internationales sur les vaccins et le partage des traitements.
Au 21 juillet, plus de 16 000 cas de monkeypox avaient été signalés dans plus de 75 pays et régions, avec cinq décès en Afrique.
