Samedi 11 juin, certains producteurs de colza constatent les méfaits de la sécheresse sur leurs cultures. Ils s’attendent à des rendements faibles.

À Mondragon (Vaucluse), les conséquences de la sécheresse sur le colza sont déjà visibles, samedi 11 juin. L’absence de pluie et l’interdiction de pomper de l’eau dans un canal de dérivation n’ont pas permis d’irriguer les cultures. Les rendements de la saison devraient être particulièrement faibles. « En dix ans, c’est la première année que je vois une telle sécheresse. Depuis début janvier, on a eu que 60 millimètres [de pluie] », constate Bastien Sabatier, agriculteur et prestataire de service à Mondragon.

La hausse du prix des céréales ne rassure pas pour autant les producteurs, qui ne savent pas encore s’ils pourront les vendre à un prix élevé. « Oui, le prix des céréales est élevé, mais en contrepartie, derrière, tout le reste a augmenté », explique Frédéric Baumet, producteur de céréales, adhérent de la CAPL Bollène (Coopérative agricole de Provence Languedoc).

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