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Le ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué vendredi les États-Unis pour leur position irresponsable sur les cyberattaques, car cela met en danger les infrastructures critiques mondiales et soulève la possibilité d’une attaque de type Nord Stream dans le cyberespace.
Les remarques ont été faites par Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en réponse aux commentaires du porte-parole du département d’État américain Matthew Miller, qui a déclaré lors d’un point de presse jeudi que la communauté américaine du renseignement estime que « la Chine est presque certainement capable de lancer des cyberattaques qui pourrait perturber les services d’infrastructure critiques aux États-Unis, y compris contre les oléoducs et les gazoducs et les systèmes ferroviaires. Il est vital pour les défenseurs des réseaux gouvernementaux et le public de rester vigilants.
Le secrétaire américain à la Marine, Carlos Del Toro, a récemment déclaré que la marine américaine « a été touchée » par des cyberattaques chinoises, ajoutant qu’il n’était « pas surprenant que la Chine se comporte de cette manière, non seulement ces deux dernières années, mais depuis décennies. »
Tous les pays se soucient de la sécurité de leurs infrastructures critiques. Les auteurs des explosions du Nord Stream n’ont toujours pas été traduits en justice. Par rapport au sabotage physique, la gestion des cyberattaques sur les infrastructures critiques est un défi plus important, a déclaré Mao.
La Chine note avec inquiétude que l’Agence américaine de sécurité nationale, qui fait également office de commandement de la cyberforce américaine, a déclaré l’année dernière que l’infrastructure critique d’autres pays était une cible légitime pour les cyberattaques américaines, a ajouté Mao.
« Une telle politique irresponsable met en grand danger l’infrastructure critique mondiale. La possibilité d’une attaque de type Nord Stream dans le cyberespace a considérablement augmenté », a noté Mao.
Jeudi également, le ministère chinois des Affaires étrangères a noté que certains pays occidentaux et l’équipe d’analyse de Microsoft basée aux États-Unis ont déclaré qu’un groupe de piratage chinois avait récemment lancé des attaques contre des infrastructures clés américaines, y compris à Guam.
Le rapport est extrêmement peu professionnel et montre peu de preuves, a déclaré Mao.
La National Security Agency (NSA) des États-Unis et les agences de cybersécurité du Royaume-Uni, de l’Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande ont publié des rapports similaires. Apparemment, il s’agit d’une campagne de désinformation collective lancée par les États-Unis par le biais de l’alliance de renseignement « Five Eyes » pour servir son programme géopolitique.
L’implication de certaines entreprises dans le dernier rapport indique que les États-Unis utilisent des canaux supplémentaires pour diffuser la désinformation au lieu de simplement utiliser des agences gouvernementales. Ce n’est pas la première fois que cela se produit – et ce ne sera pas la dernière – mais cela ne changera rien au fait que les États-Unis sont le champion du piratage, a déclaré Mao.
Depuis l’année dernière, les agences chinoises de cybersécurité ont publié des rapports révélant les cyberattaques de longue date du gouvernement américain contre les infrastructures critiques de la Chine.
La Chine continuera de prendre les mesures nécessaires pour empêcher les cyberattaques qui menacent les infrastructures critiques, a déclaré Mao vendredi.
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