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Les infections d’un autre virus respiratoire – le métapneumovirus humain (HMPV) – ont augmenté aux États-Unis au printemps, suscitant des inquiétudes concernant un virus que la plupart des gens connaissent peu, tandis que certaines organisations de santé chinoises ont rappelé aux résidents de ne pas paniquer et de prendre les précautions nécessaires.
Les experts ont noté qu’il n’existe pas de vaccin contre le HMPV ou de médicaments antiviraux pour traiter les maladies, mais malgré cela, il n’y a pas lieu de paniquer et il est suggéré aux gens d’observer l’hygiène personnelle et d’aller à l’hôpital s’ils ne se sentent pas bien après avoir été infectés.
Li Tongzeng, médecin en chef du Département des maladies respiratoires et infectieuses de l’hôpital You’an de Pékin, Université médicale de la capitale, a déclaré que le HMPV n’est pas un nouveau virus et qu’il a été détecté aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Finlande, en Australie, au Canada et d’autres régions, selon People’s Daily Health dimanche.
En plus de prendre des précautions contre d’éventuelles infections au COVID-19, le choléra, la fièvre aphteuse, le centre de contrôle et de prévention des maladies de Nanjing dans la province du Jiangsu (est de la Chine) a rappelé samedi aux habitants qu’ils devaient être prudents face à d’éventuelles infections en juin. Il a également déclaré que le HMPV est actuellement répandu aux États-Unis et se transmet d’une personne à l’autre par des gouttelettes respiratoires, avec une période d’incubation de trois à cinq jours.
Le HMPV a été découvert pour la première fois en 2001 et peut survenir tout au long de l’année, mais les épidémies sont principalement concentrées pendant les mois d’hiver et de printemps. La première infection survient généralement chez les enfants de moins de cinq ans, avec un taux de létalité d’environ 1 pour 1 000, selon le centre de Nanjing.
L’infection à HMPV n’est pas une maladie infectieuse émergente et nécessite une attention, mais « il n’y a pas lieu de paniquer », a-t-il noté.
Il a également été détecté chez des enfants dans un certain nombre de villes chinoises telles que Pékin, Chongqing (sud-ouest de la Chine) et la province du Guangdong (sud de la Chine), a déclaré Li.
Li a rappelé aux gens de ne pas être trop inquiets à propos du virus car les infections à HMPV sont similaires à d’autres infections respiratoires qui peuvent être évitées si des précautions appropriées sont prises.
Le HMPV appartient à la famille des Pneumoviridae avec le virus respiratoire syncytial. Les cas de HMPV ont augmenté aux États-Unis ce printemps, selon le système de surveillance des virus respiratoires du CDC, a rapporté l’agence de presse Xinhua le 3 juin.
Le HMPV peut provoquer des maladies des voies respiratoires supérieures et inférieures chez les personnes de tous âges, en particulier chez les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, a déclaré Li. Les infections à HMPV sont courantes et saisonnières, comme la fin de l’hiver et le début du printemps aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Norvège et en Finlande, a-t-il noté.
D’après les recherches d’une étude de 13 ans sur neuf provinces de Chine, les enfants de 5 ans sont la principale population infectée par le HMPV, avec un taux de détection atteignant 3,1 %. Le HMPV peut provoquer une infection seul ou en combinaison avec d’autres virus respiratoires, tandis qu’une co-infection avec le HMPV peut augmenter le risque de pneumonie chez les enfants, selon le rapport du People’s Daily Health.
Zhang Yongsheng, médecin-chef de l’Université de médecine chinoise de l’hôpital Dongfang de Pékin, a déclaré au People’s Daily Health que le HMPV est généralement transmis par des gouttelettes et des contacts interpersonnels, tels que des poignées de main ou en touchant un objet contaminé par le virus. La méthode la plus efficace consiste à couper la voie de transmission, comme le port d’un masque, le lavage fréquent des mains et l’augmentation de l’immunité. Il est conseillé aux personnes d’aller à l’hôpital si elles ne se sentent pas bien après avoir été infectées.
L’Association de médecine préventive du district de Chaoyang à Pékin a également publié lundi une note guidant les gens sur la façon de prévenir la maladie, notamment en se lavant fréquemment les mains et en augmentant l’immunité.
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