Taille du marché, coût à l’achat, autonomie, bilan carbone… Alors que les députés européens votent ce mercredi sur la fin de la vente des véhicules essence et diesel d’ici 13 ans, franceinfo se penche sur les interrogations soulevées par la transition vers le tout électrique.

C’est une des mesures phares du « paquet climat » débattu au parlement européen cette semaine. Les députés européens votent, mercredi 8 juin, sur une possible interdiction dans l’Union européenne de la vente des voitures neuves à moteur essence ou diesel en 2035. Cette transition doit permettre à l’UE de réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 mais pose un certain nombre de questions économiques, pratiques et écologiques.

Oui, la tendance pour les ventes de voitures électriques neuves est à la hausse mais ces chiffres restent inférieurs à ceux des voitures à moteur diesel. Selon les données du Comité des constructeurs, depuis le début de l’année 2022, un peu plus de 70 000 voitures électriques immatriculées se sont vendues contre environ 100 000 véhicules diesel. En revanche, si on rajoute au calcul les véhicules hybrides – qui fonctionnent avec un moteur électrique et thermique – là on arrive à plus de 250 000 véhicules vendus depuis le 1er janvier, soit plus d’un tiers du marché français.

Ce qui est certain, c’est que la part du diesel diminue très nettement ces dernières années. En 2016, une voiture vendue sur deux roulait au diesel. Cette année c’est à peine deux sur dix.

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